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momobaka  


                            Souvenirs                         
 

        Je me suis réveillée, extirpé de mon sommeil par une lumière blanche éblouissante qui m’empêcha de gardé mes yeux ouverts avant quelques secondes, le temps que ma vue s’habitue. J’étais dans une chambre au plafond blanc et aux murs verts menthes à l’eau, avec dans le coin supérieur gauche une vieille télévision accroché à côté d’une grande fenêtre ouverte sur un jardin dessiné en cercle. A côté de moi, un lit fait au carré identique au mien. J’en déduis donc que je me trouvais dans une chambre d’hôpital, déduction soutenue par l’arrivé d’une infirmière aux cheveux noirs. Encore dans les nuages, je ne pouvais que grogner et gémir en bougeant légèrement la main droite. Je fus choquée par la réaction de celle-ci qui se mit à appeler le médecin de toutes ses forces lorsqu’elle me vit bouger. Le médecin arriva dans ma chambre une seringue à la main et me rassura en me disant que tout irai bien avant de me faire une piqure contenant sans doute un anesthésiant car je perdis connaissance. Lorsque je me réveillai à nouveau, j’étais dans allongé dans un lit, des peluches en tous genres - tels que Pokémons  ou de petits animaux - se trouvaient à côté de ma tête. Un bureau de chambre se trouvait sous une fenêtre à ma droite, à ma gauche était placé une armoire et une commode et en face de mon lit trônait une grande bibliothèque en bois remplis de livres de science-fiction, de romans policiers et fantastiques. Je ressentais une douleur insupportable au crâne, qui me donnait l’impression que celui-ci allait exploser et je faillis perdre connaissance lorsque quelqu’un toqua à la porte de cette chambre. Un homme de taille moyenne entra, il avait les cheveux châtains clairs, les yeux bleus et la peau très blanche. Je mis quelques secondes me rappeler que c’était mon père. Il me sourit tendrement lorsqu’il vit que j’étais réveillée et m’invita à venir souper avec lui et ma mère. J’essayais de me lever sans succès quand une femme à la peau légèrement bronzé, aux cheveux noirs, aux yeux marron et de petite taille - ma mère - entra un plateau repas dans les mains. Elle me le posa sur les genoux lorsque mon père eu réussit à me faire tenir assise. Le plateau contenait un verre d’eau, une assiette - avec un steak haché, des brocolis et de la purée de pomme de terre – et un flan au caramel. Je n’avais le droit qu’à des couverts en plastique, mais dans un sens c’était préférable vu le eu de force que j’avais. Je mangeais tranquillement de la purée lorsque je lançai la fourchette contre le mur. Je n’eus pas le temps de comprendre ce qui c’était passé lorsque je recommençai avec le verre d’eau et le flan. Je me retournai pour regarder mes parents et leur faire comprendre que je ne l’avais pas fait exprès mais eux regardaient les objets lancés en souriant et me dirent d’un ton calme et posé que ce n’était pas grave. Ils me firent m’allonger dans le lit et me demandèrent de dormir encore, ce que je ne fis sans difficulté.
        En me réveillant, mon mal de crâne avait disparu. J’étais en pleine forme et je me décidai donc à me lever et de me promener dans l’arrière-cour qui donnait sur la forêt. Bien que lors de mon premier réveille je doutais du lieu où j’étais, à présent ce n’était plus le cas. J’étais chez moi, dans ma maison. Une fois dans le jardin je commençai à regarder mon coin personnel. Il y avait principalement des plantes médicinales telles que de la menthe, du basilic, de la camomille ou du tilleul - et même un petit sapin. Je regardais mes plantes et décidai de les arroser. Je me dirigeai vers une cabane en bois situé un peu plus au fond du jardin, lorsque je me mis à courir de toutes mes forces vers un arbre pour y grimper. Je me retrouvais à trois mètres du sol sans comprendre pourquoi j’avais fait ça. Je n’eus pas le temps de me poser des questions lorsque ma mère m’appela de la maison. Elle m’attendait dans la cuisine avec un sac messager en cuir brun et un sachet en papier. Il y avait des affaires de cours et un goûter. Je devais retourner en classe car selon elle c’était ce qui avait de mieux pour moi. Elle m’emmena donc au lycée en voiture. Je me souvenais que j’aimais l’école mais pas mes camarades de classes qui avaient tendances à se moquer de moi. Nous arrivâmes à l’heure de la reprise des cours après la pose déjeunée et j’avais cours de français. Le professeur s’emblait heureux de me revoir et me demanda si mon opération s’était bien passé. Je lui répondis positivement avec sourire mais en réalité je ne me souvenais de rien sur une quelconque opération et je ne me souvenais même pas de la raison de mon hospitalisation. L’heure de français se déroula sans encombre, je me souvenais de ce que j’avais vu plus quelques semaines plus tôt et j’étais habitué à ma place seule au fond de la classe. En sortant à la fin de l’heure pour aller dans la prochaine salle, un élève me jeta au sol en rigolant et parti avec une bande d’amis. Je me relevais en colère lorsqu’un garçon de ma classe vient me parler pour me demander si j’allais bien. Je me souvins que c’était mon ami jusqu’à ce qu’il décide de devenir populaire et donc de s’éloigner de moi. Je lui répondis amèrement et tournant les talons. Après ce cours de maths, je devais manger mon goûter et prendre un médicament, un sirop rose fluo goût pêche peu ragoutant, en profitant de la pause. Je me mis à l’écart pour manger tranquillement et à peine j’eu fini que je ne me contrôlais plus. Je me dirigeai vers le garçon qui m’avait bousculé juste avant pour l’insulter et le menacer avant de lui donner un grand coup de poing dans le ventre. Puis je retournai m’assoir avant de reprendre mes esprits. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Je décidai donc d’en parler à mes parents au retour des cours. Une fois rentrée j’expliquai tout et après avoir fini ceux-ci me dirent que ce n’était qu’un effet secondaire de mon opération, des petits moments d’absences dû à l’anesthésie. Je leur demandai en quoi avait consisté mon opération, pensant que cela expliquerait mes problèmes mais ils me répondirent que j’avais eu besoin d’une ablation d’intestin dû une malformation, et ils ajoutèrent que je devais encore me reposer. J’allai donc me coucher, et je m’endormis sans mal.
        Je me réveillai au milieu d’un couloir que je ne reconnaissais pas. J’avançais s’en pouvoir m’arrêter jusqu’à une porte situé à gauche. J’entrai dans la pièce, une chambre d’adultes, à la décoration sobre et chique. J’entrai un couteau de cuisine à la main et me dirigeai vers une bosse dans les draps du lit. Sans pouvoir me contrôler je levai la main droite et enfonçai le couteau dans les draps. Du sang se répandait sur la couette blanche et recouvrait le couteau et ma main. Je me dirigeai alors dans la cuisine, avec une forte envie de vomir, et une fois au-dessus de l’évier je lavai le couteau avec minutie, sans comprendre pourquoi j’avais fait ça et pourquoi je ne pouvais pas m’arrêter. Je rangeai le couteau et perdis connaissance. Je me réveillai à nouveau dans mon lit, en sursaut, pantelante et choquée. J’accouru dans la cuisine pour raconter ce rêve. En le narrant les nausées me reprirent, ça avait été si réel que je ne m’en remettais pas. La sensation du sang chaud coulant sur ma main était gravée dans mon esprit, tout comme celle de la résistance du corps face aux coups de couteaux. J’étais assise à table, la tête penchée en avant, complètement abattus. Lorsque j’eus fini, je levai la tête pour chercher du réconfort dans le regard de mes parents mais je ne pus qu’observer un large sourire déformé sur leurs joues. Ils rigolaient de plus en plus fort. En les entendant j’avais l’impression que le monde autour de moi s’effondrait pour ne laisser place qu’à un océan de noirceur. Leurs rires me sciaient les tympans et je me retrouvais à nouveau avec un corps hors de contrôle. Je voulais fuir, partir loin d’eux, mais j’étais figée. Etait-se la peur ? Ou bien autre chose ? Cette chose qui me faisait agir bizarrement ? Mes parents, ou plutôt les monstres qui possédaient leur apparence, maintenant difforme, m’ordonnèrent de les suivre, ce que je fis sans le vouloir. Ils m’emmenèrent au fond de la cave, devant un placard fermé par un cadenas. Mon père l’ouvrit, celui-ci menait à une immense salle d’opération, elle-même relié à une autre salle aux mures menthe à l’eau. Je compris que je m’étais toujours trouvée dans cette maison. Dès mon premier réveille. Et l’infirmière n’était autre que ma mère, si c’était bien elle. Je m‘allongeai sur la table d’opération et ils m’attachèrent. Une injection par une seringue me fit perdre toute force, et je peinais à rester éveiller. Mes paupières me pesaient et j’avais du mal à tenir. Au bout de quelques temps mes yeux  ne s’ouvraient plus et je ne pus entendre que quelques mots avant de m’endormir définitivement, de la femme et de l’homme, « Ne t’en fais pas ma chérie, tout ira bien. », « Lorsque les puces s’activeront tu ne te souviendras de rien cette fois. ».
        Je me suis réveillée, extirpé de mon sommeil par une lumière blanche éblouissante qui m’empêcha de gardé mes yeux ouverts avant quelques secondes, le temps que ma vue s’habitue. J’étais dans ma chambre, allongé dans un lit, des peluches en tous genres à côté de ma tête. Je pouvais voir à ma droite un beau ciel bleu à travers une fenêtre situé au-dessus d’un bureau. Le soleil se trouvait déjà haut et il n’était caché par aucun nuage. Je me sentais bien, heureuse, et prête à attaquer une nouvelle journée entourée de mes parents.

 
 



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