Il est dix heures cinq, j’ai presque fini mon BAC blanc de français mais je galère comme un pou depuis dix minutes pour trouver une ouverture. Du coup je me suis dit que j’allais chercher en dessinant, sauf que je ne sais pas quoi dessiner et vu où je suis placée, si je regarde par la fenêtre pour recopier ce que je vois, je vais me prendre un zéro pour copie… Donc j’ai décidée d’écrire tout ce qui me viendrait à l’esprit. Peut-être que comme ça j’aurai une bonne ouverture, sachant que ma problématique est « Par quoi le tragique est-il traduit dans ce texte ? ». C’est vraiment une problématique de merde… Sauf que j'ai rien d’autre donc on fait avec ! Ça me soule de devoir attendre une heure encore, enfin cinquante minutes maintenant, pour pouvoir enfin sortir. Comme ouverture je peux faire un lien avec le comique ? Ouais je sais, ce texte n’a aucun sens, ni aucun intérêt. Mais de toute façon c’est juste pour ne pas m’ennuyer que je l’écris. D’ailleurs actuellement j’ai une vision d’un mode avec un ciel bleu azur, une herbe verte luxuriante, des arbres fruitiers et à bonbons, des rivières en chocolats, des rochers en dragibus, avec des chats dans des huttes qui jouent, dorment, mangent et chahutent, des poneys qui bondissent joyeusement, des pégases qui jouent les acrobates dans le ciel en perçant les nuages de guimauve et des licornes qui mangent calmement des pommes d’amour et des fruits confits. Purée ! mon cerveau est le paradis des bisounours ! Tient ! Un panda ! Ha nan !... C’est un ours en chocolat noir couvert de guimauve ! C'est marrant, il est tout chou ! Voilà j'ai trouvé une ouverture, « Est-ce que toute la pièce est aussi déprimante ? » enfin formulée autrement ça va de soi !